" La formation de passe muraille ma permis d’être sûr que je souhaitais faire du cirque avec une intensité et une régularité forte. C’est ce qui à déclenché mon envie d’entrer en école de cirque par la suite. L’école et les professeurs s’adaptent au niveau, à l’envie et au besoin de chaque élève. Cette formation est très enrichissante physiquement (dance, acro, portés, prépa physique …), mais surtout humainement et émotionnellement du fait de la diversité des disciplines proposées et de celle de ses élèves (car pas de sélection pour entrer en formation) : cela fait ressortir un lien très fort entre chaque participant, créé une expérience merveilleuse "

" Passe-Muraille, c’était beaucoup plus qu’une formation de cirque. Et pourtant c’était ce que j’étais venue chercher. Je me suis laissée dépasser par les évènements et me suis tellement laissée attendrir par toutes les personnes qui ont fait partie de ma vie pendant ces six mois. J’ai fait partie de la promo « Covid ». Trois semaines après le début de la formation, on a été confinés. Certains sont rentrés chez eux mais on était pas mal à vouloir continuer l’entraînement et la vie ensemble, alors on est restés à Besançon dans la maison qu’on louait au 5 rue Charles Baudelaire. Ca a duré 2 mois et lorsqu’on est rentrés à Passe-Mu, on était soudés comme jamais. C’était trop bien de reprendre les cours. Ca aurait pas pu se faire sans l’envie et le soutien des profs et le travail acharné du C.A. Moi, j’étais arrivée à Passe-Mu pour faire un test. Celui de faire du cirque 30 heures par semaine et de voir quels effets cela faisait à mon corps et à mon mental. C’était le meilleur cadre pour faire ça. On apprend tous ensemble, à fond la caisse mais sans pression. Chaque personne y vient chercher quelque chose de différent et les parcours que l’on peut croiser sous ce chapiteau sont super divers. J’ai continué le cirque, je fais du main à main et des équis à l’école de Barcelone et c’est sûr que Passe-Mu a joué son rôle là dedans. Je dirais même que ça a donné un nouveau virage à ma vie. "